Le portable des années 1900, l'e-mail avant la lettre, c'est la carte postale. D'un coût modique, elle est fiable, sûre. Qu'elle représente une rue, un petit métier, une scène pittoresque, un commerce ou un groupe, la vulgarisation de la photographie est à l'origine de cet engouement. Ces millions de vues nous renseignent sur l'habitat, les conditions de vie, l'habillement, le commerce... Elles nous montrent la France au tout début XX° sous ses moindres aspects.

vendredi 6 septembre 2013

Atelier de charron Marsceteau-Logeay à Parthenay



Le métier exercé par ces artisans est celui de charron.
Le charron fabriquait les roues et leurs véhicules.


Ces hommes faisaient partie de l'atelier MARSCETEAU-LOGEAY qui se situait au 114ème RI à Parthenay qui est devenu aujourd'hui la boulangerie "Le four à bois". Arsène-Jules MARSCETEAU est le patron de l'atelier (deuxième homme en partant de la gauche sur la carte).

L'atelier a compté jusqu'à 5 à 6 co-équipiers et produit jusqu'à 50 voitures hippomobiles par an. L'atelier avait ses fournisseurs attitrés : il prenait le bois chez Raymond FAUCHER (avenue de la Gare) et chez LIGEARD (rue du Bourg Belais), le fer chez THONNARD (emplacement actuel du Crédit Agricole), les garnitures en cuir et les banquettes chez SABIRON, bourrelier (Place du Donjon) et les moyeux à Thouars, chez VINET.

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