Guyane, 1952. Partie à la rencontre des Indiens Wayanas, c’est par hasard que Dominique Darbois découvre les vestiges du bagne. Elle fixe alors sur sa pellicule les derniers témoins d’une histoire pénitentiaire française, qui, de 1852 à 1938 a exilé près de 100 000 hommes.
Sous son objectif, les bâtiments des Iles du Salut, la guillotine et les entraves se parent d’un voile presque poétique.
Elle réalise de bouleversants portraits des derniers forçats restés en Guyane. Ces hommes, aux corps malmenés par des années de travaux forcés, qui malgré tout, posent et font bonne figure.
Le travail photographique de Dominique Darbois, artiste engagée qui a connu la résistance et la déportation, est un hommage émouvant à ces hommes qui ont connu l’enfer vert.
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