Le portable des années 1900, l'e-mail avant la lettre, c'est la carte postale. D'un coût modique, elle est fiable, sûre. Qu'elle représente une rue, un petit métier, une scène pittoresque, un commerce ou un groupe, la vulgarisation de la photographie est à l'origine de cet engouement. Ces millions de vues nous renseignent sur l'habitat, les conditions de vie, l'habillement, le commerce... Elles nous montrent la France au tout début XX° sous ses moindres aspects.

vendredi 5 octobre 2012

Regard sur le bagne - St Martin de Ré


Guyane, 1952. Partie à la rencontre des Indiens Wayanas, c’est par hasard que Dominique Darbois découvre les vestiges du bagne. Elle fixe alors sur sa pellicule les derniers témoins d’une histoire pénitentiaire française, qui, de 1852 à 1938 a exilé près de 100 000 hommes.


Sous son objectif, les bâtiments des Iles du Salut, la guillotine et les entraves se parent d’un voile presque poétique.
Elle réalise de bouleversants portraits des derniers forçats restés en Guyane. Ces hommes, aux corps malmenés par des années de travaux forcés, qui malgré tout, posent et font bonne figure.


Le travail photographique de Dominique Darbois, artiste engagée qui a connu la résistance et la déportation, est un hommage émouvant à ces hommes qui ont connu l’enfer vert.


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