Un peu d'histoire...
Le 6 février 1790, la municipalité de Magné est officiellement constituée.
Avec son premier maire, Jean Chenier, la commune commence une nouvelle existence, rendue légitime sur papier et devant la loi !
A partir de 1830, il y a comme un parfum d'industrialisation dans l'air... La poterie, vieille industrie locale, se modernise avec la construction de plusieurs gros fours de cuisson. En 1855, le Pont du Gué et le Pont Levis sont construits. Entre 1855 et 1925, Magné voit son activité industrielle se diversifier avec l'implantation d'une série de scieries. Mues par des manèges à chevaux dans un premier temps, ces dernières succombent vite au tourbillon de la modernité, en remplaçant leurs serviteurs à quatre fers par des machines à vapeur, moins portées sur le fourrage. Malgré tous ces efforts, les ateliers se déplacent progressivement à Niort pour former de plus grosses unités.
Aujourd'hui, la commune a pu conserver une usine de bois, spécialisée dans le contreplaqué et autres déroulés, ainsi que le Four Pontet, unique rescapé d'une activité réputée et florissante. Inutile cependant d'y aller dans le but de se fournir en pots de fleurs ou autres poteries car depuis 1980, son manque de rentabilité l'a condamné à une retraite anticipée. Nonobstant le vieillissement de certains secteurs comme l'industrie, d'autres ne se sont jamais aussi bien portés. C'est le cas, par exemple, de la démographie : les Magnésiens se multiplient et atteignent le nombre de 2933 habitants en 1999 ! L'essor de l'agglomération Niortaise n'est d'ailleurs pas étranger à ce phénomène. Mais malgré l'influence des villes environnantes, Magné a su préserver et nourrir son identité maraîchine, qui fait tout son charme...
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