Nommé "domus de croci" dès 1259, le nom se transforme au fil du temps pour devenir La Croche (vers 1560), puis La Crèche, que le parler local prononce La Creuche, désignant la croix ou croisement.
Le portable des années 1900, l'e-mail avant la lettre, c'est la carte postale. D'un coût modique, elle est fiable, sûre. Qu'elle représente une rue, un petit métier, une scène pittoresque, un commerce ou un groupe, la vulgarisation de la photographie est à l'origine de cet engouement. Ces millions de vues nous renseignent sur l'habitat, les conditions de vie, l'habillement, le commerce... Elles nous montrent la France au tout début XX° sous ses moindres aspects.
vendredi 2 mars 2012
La Crèche (1)
mercredi 29 février 2012
Au Salon de l'agriculture le baudet du Poitou fait sensation
“ Ce qu’il est sale ”, s’exclament les urbains devant le baudet que
Daniel Coppey, éleveur près de Bressuire et sa fille Laura présentent à
Paris.
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Photo NR Eric Pollet |
Restez près de l'enclos et tendez l'oreille ! Daniel Coppey a l'œil qui sourit. Éleveur de baudets du Poitou à Breuil-Chaussée, près de Bressuire, il va passer la semaine au Salon de l'agriculture de Paris avec sa fille de 17 ans, Laura, pour présenter leur Vitamine, une bête à concours âgée de deux ans, récemment propulsée en haut du podium du dernier concours national de Dampierre sur Boutonne. La bête est parfaite (bien charpentée, une grosse tête à caresses, de longues oreilles…) et sait surprendre son monde. « Quand les gens arrivent, ils ont presque tous la même réaction, s'amuse l'éleveur deux-sévrien. Tous commencent par dire " Ah, il est moche ", " Ce qu'il est sale "… »." Quelqu'un a demandé où était la tête "« C'est toujours les mêmes commentaires ! », s'esclaffe à son tour Dany Martineau, éleveuse deux-sévrienne de baudets qui, ce mardi, est à la popote et distribue d'une louche généreuse les menus préparés par le traiteur de Parthenay à l'équipe de l'association des races mulassières de Coulon, présente en force et en bonne humeur sur le salon. « Les gens nous demandent pourquoi ils sont si poussiéreux, pourquoi on ne les brosse pas… ». « J'ai entendu quelqu'un demander où était la tête, rigole Laura. Mais dès qu'ils le caressent, c'est la même réaction à chaque fois : ils tombent tout de suite sous le charme ! ». Voilà treize ans que Daniel est tombé sous le charme du baudet du Poitou. Son épouse Marie-Josée et lui étaient libraires à Paris. Puis ils se sont installés à Bressuire où Daniel a repris un dépôt de presse. Et en 1999, il a croisé un baudet sur un salon. Le coup de foudre. « En 1970, il n'y en avait plus que quarante-quatre. Aujourd'hui, on estime qu'il y en a entre 450 et 500 ». Daniel sait que la race n'est toujours pas tirée d'affaire, qu'elle reste menacée. « Il faudrait un millier d'individus pour qu'on soit assuré qu'elle perdurera... ». Mais pour cela, l'éleveur sait que des salons comme celui de Paris participent à la survie de la race. « Évidemment, ce ne sont pas les Parisiens qui achèteront un baudet. Mais on peut imaginer qu'un des enfants qu'on voit passer sur nos stands, quand il sera grand, se souviendra avoir rencontré un baudet. Et aura envie, lui aussi, d'en avoir un ». Une dame s'avance vers la douce Vitamine, évalue cette bourre étrange façon rasta, se penche vers une amie et glisse : « Il est peigné comme Cyril ! ». Pas de doute, l'animal a de l'avenir. Surtout quand on sait que, pour les amateurs, le baudet, « c'est la Rolls de l'âne ».Article paru dans la NR le 29.02.2012
lundi 27 février 2012
Lavoirs
Bassin public alimenté en eau généralement naturelle, un lavoir a pour vocation première de permettre de rincer le linge après l'avoir lavé. Contrairement à une représentation très répandue, les femmes ne s'y rendaient le plus souvent pas pour laver le linge (d'où la présence de feux dans certains : cheminées, poêles) mais pour l'y rincer. Comme le lavage ne consommait que quelques seaux d'eau, il pouvait avoir lieu à la maison. Mais le rinçage nécessitait de grandes quantités d'eau claire, uniquement disponible dans les cours d'eau ou dans une source captée.
Les lavoirs avaient une importante fonction sociale. Ils constituaient en effet un des rares lieux dans lesquels les femmes pouvaient se réunir et échanger. L'activité de nettoyage du linge était physiquement très difficile. Aussi, le fait de la pratiquer de façon collective la rendait plus facilement supportable. Les femmes pouvaient discuter entre-elles, plaisanter, chanter...
vendredi 24 février 2012
ADANE
Merci à l'ADANE pour son gentil message :"Encouragements de l'Association pour le Développement de l'Archéologie sur Niort et les Environs (ADANE). Votre initiative de publier des cartes postales anciennes du patrimoine local est intéressante. Elle participe tout à fait à la diffusion de l'histoire locale et de son patrimoine bâti. J'espère que vous aurez de nombreux visiteurs. Je vous félicite de cette initiative. Mme Marie-Claude Bakkal-Lagarde Présidente fondatrice de l'ADANE".
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Bureau de l'ADANE à La Crèche (Aumônerie du XV°) |
mardi 21 février 2012
Cimetières familiaux au village de Mautré (1)
Le village de Mautré se trouve à 7 km à l'ouest de St Maixent l’École
(prendre la D6).
(prendre la D6).
C'est là que se trouve les racines de ma famille paternelle.
C'était aussi le temps des grandes vacances chez ma grand-mère.
Ce village fourmille de cimetières familiaux.
Un promeneur en découvrira de nombreux.
Il devra aussi se montrer curieux pour en voir certains moins visibles.
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Cimetière famille Caillé-Morisset |
L'origine protestante des cimetières de Mautré est indéniable. Néanmoins au fil des siècles, des habitudes et aussi de la pauvreté..., des protestants, des catholiques, des athées reposent qui dans un champ, qui derrière une grange, qui au bout du jardin.
samedi 18 février 2012
mercredi 15 février 2012
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