Le portable des années 1900, l'e-mail avant la lettre, c'est la carte postale. D'un coût modique, elle est fiable, sûre. Qu'elle représente une rue, un petit métier, une scène pittoresque, un commerce ou un groupe, la vulgarisation de la photographie est à l'origine de cet engouement. Ces millions de vues nous renseignent sur l'habitat, les conditions de vie, l'habillement, le commerce... Elles nous montrent la France au tout début XX° sous ses moindres aspects.

mercredi 13 mars 2013

Airvault


Une petite série de CPSM d'Airvault.

Certaines vraiment désuètes et d'autres totalement kitchs.











dimanche 10 mars 2013

Musée de l'école de la Tour Nivelle à Courlay


Au début du XX° siècle, chaque village arborait fièrement son école publique. Ainsi en fut-il à la Tour Nivelle de Courlay, petit bourg situé dans le nord des Deux-Sèvres.

Construite en 1885, au milieu des champs, cette école de hameau est constituée de deux bâtiments séparés par une cour. Un des bâtiments abritait le logement de l'instituteur et l'autre les deux salles de classe.

L'école de la Tour Nivelle a fermé ses portes en 1985.

Source : www.tournivelle.fr



mercredi 6 mars 2013

Terves : une chapelle classée sert de remise agricole



La chapelle du Petit-Puy, une des plus remarquables et méconnues œuvres
du gothique finissant bressuirais.

La chapelle du Petit Puy est le monument historique le plus méconnu du Bressuirais. Propriété d’un agriculteur, elle n’est pas ouverte au public.
Sur la route de Clazay, sur la commune de Terves, à quatre kilomètres au sud-ouest de Bressuire, se cache, à peine visible de la route, le monument historique sans doute le plus méconnu du Bressuirais, la chapelle du Petit-Puy, propriété depuis quatre ans de Jean-Luc Clochard, exploitant agricole.

Adossée au corps de sa ferme, la chapelle rectangulaire, veuve de sa toiture, dresse vers le ciel ses deux murs pignons, délicatement ornés de crochets et d’animaux, dont un est percé d’une magnifique verrière au style flamboyant, malheureusement aujourd’hui obstruée. Jusqu’à présent, la chapelle, inscrite à l’inventaire supplémentaire depuis 1941, n’a pratiquement jamais été ouverte au public.

Et pour cause, la chapelle sert de remise agricole. « Elle sert d’atelier. On y entrepose du matériel agricole. Je l’ai toujours connu comme ça », explique Jean-Luc Clochard, dont la famille exploite la ferme depuis cinq générations.

Une fois passée la porte en anse de panier aux colonnettes finement torsadées, le contraste est assez saisissant entre le matériel entreposé là et la richesse de l’architecture. Un taille-haie trône sur l’autel. Une statue d’un saint décapité, qui pourrait être saint Erasme, côtoie une meule à aiguiser.

Puis, on lève les yeux et la magie du lieu opère à nouveau. La voûte d’ogives de la nef et ses multiples nervures ornées d’écussons retombant sur des piliers sans chapiteaux vaut le détour.

L’écusson placé au-dessus de l’autel porte les armes de la famille Maynard, propriétaire des lieux des lieux de 1454 à 1650. Ce qui laisse à penser que la chapelle a été édifiée à cette époque. « Mais aucun texte ne permet de la dater avec précision. Tout au plus peut-on penser, compte tenu de son architecture, qu’elle a été édifiée dans la seconde moitié du XVe siècle, peut-être même au début du XVe », estime Patricia de Fougerolle, spécialiste chez Christie’s et ancienne propriétaire des lieux.

La légende veut qu’un trésor soit caché dans la chapelle. « À un vol de chapon de hauteur », précise Jean-Luc Clochard. Le plus jeune des frères de Fougerolle a bien trouvé de vieilles pièces de monnaie. Mais, nulle trace de trésor.

La chapelle sera ouverte exceptionnellement au public lors des journées du patrimoine, les 17 et 18 septembre prochain. Rendez-vous à 15 h au manoir de Puy-Blain, situé à proximité.

Article paru dans la NR le 9 Août 2011.